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CES TISSUS QUI FONT NOS VÊTEMENTS

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comment bien les choisir? quels critères pour m'aider?
Temps de lecture : 11 minutes

Vous avez entendu parler d’impact de l’industrie textile sur l’environnement, de greenwashing? Vous avez du mal à décrypter les étiquettes de vos vêtements ?  ou peut-être simplement, vous souhaitez faire des achats qualitatifs mais ne savez pas comment vous y prendre ? Cet article devrait vous donner les clés pour développer votre œil critique, que vous soyiez couturièr.e ou curieux.se d’une consommation plus réfléchie .

Pourquoi je trouve important de s’intéresser à ce sujet ?

Je pratique la couture depuis plusieurs années et cette pratique m’a amené à me questionner sur des sujets aussi divers que le juste prix des vêtements, la qualité des étoffes, l’environnement, la fast fashion,… Je vais vous expliquer mon cheminement.

Quand on achète des étoffes, de la même manière que lorsqu’on achète des vêtements – sans aucune connaissance particulière, les 1ers critères de choix sont souvent :

  • La matière : une matière fine et souple pour une blouse à volant par exemple.
  • Le prix : qui dépend du budget de chacun.e et de son rapport à l’argent
  • L’esthétique : je pense notamment aux motifs ou aux couleurs 

A force d’acheter des tissus de différentes sortes, je me suis rendue compte de plusieurs choses : 

  • d’une part que le prix des tissus variait beaucoup d’une boutique à l’autre pour le même type de matière « a priori »
  • d’autre part, entre les tissus, les boutons, fils et autres accessoires, pour certains habits j’arrivais quasiment au même prix de fournitures que les vêtements finis de certaines marques de prêt à porter
  • le temps que je passais à coudre un vêtement était vraiment conséquent. Donc si je devais le rentabiliser et me payer un salaire en quelque sorte, le vêtement fini couterait une fortune.

J’ai commencé à me poser des questions. Et j’ai vite compris que certaines marques branchées utilisaient des matériaux de piètre qualité et peu chers (fibres issues de l’industrie pétrochimiques par ex), que les pièces étaient souvent mal taillée et que les ouvrier.es qui fabriquaient ces vêtements ne pouvaient qu’être payés au lance-pierre. J’ai donc arrêté d’acheter dans ce type de boutiques et me suis réorientée sur des marques favorisant des matières plus belles et si possible plus éthiques et écologiques.

Cela a été une 1ère étape mais le cheminement n’était pas fini et ne l’est toujours pas d’ailleurs.

En effet, une fois le constat fait qu’on ne veut plus acheter des vêtements de piètre qualité et dont on ignore les conditions réelles de fabrication, on a encore plus envie de coudre pour soi-même en utilisant de belles matières adaptées à notre projet.

Et c’est là que c’est important de comprendre d’où viennent les tissus, comment la matière 1ère est fabriquée et s’il y a un impact sur notre santé.

Quelles sont alors les caractéristiques importantes à considérer dans un tissu ?

J’ai lu « Le guide pratique des tissus » de Rebecca Deraeck qui est une créatrice de tissus engagée. En plus d’avoir sa propre mercerie en ligne, elle a développé une expertise sur la fabrication, la composition, les propriétés des tissus. Tout ceci a été réuni dans un livre que je trouve très bien écrit et facile à lire pour un sujet pourtant très technique finalement. Mon côté ingénieure mêlé à celui de couturière est ravi. Ça m’a donné envie d’écrire sur le sujet car cela fait appel à beaucoup de thématiques qui m’intéressent et que j’aimerai partager ici.

Le 2ème livre que je conseillerai est celui de Céline Seris « Mon dressing heureux » qui est un manifeste pour une mode engagée. Elle y décrit de manière très pédagogique est très bien illustrée les dessous de la mode type « fast fashion » mais aussi l’addiction à la consommation provoquée par le marketing des marques. C’est donc une analyse globale et j’adore ça : quand on comprend l’ensemble d’une problématique, on peut alors agir en conscience, à son rythme.

Les 2 livres se complètent très bien et m’ont conforté dans mon cheminement.

Les caractéristiques techniques

Il y a les caractéristiques primaires qui sont des caractéristiques techniques permettant de faire le bon choix de tissu adapté à son projet si l’on fait de la couture, mais aussi le bon choix de vêtement adapté à sa peau, à la saison,…. En effet, rien de plus frustrant que d’acheter un produit et de se rendre compte au final que le tombé est super moche une fois le vêtement cousu (expérience vécue plusieurs fois) ou que ce pull n’est finalement pas si chaud.

Dans ces caractéristiques, on retrouve notamment le poids, l’élasticité, et les propriétés isolantes. J’ai notamment découvert que le coton était non isolant mais que le molleton de coton par contre l’était !

Les caractéristiques secondaires vont être le touché du tissu (doux, rugueux,…), l’aspect (gaufré, lisse,…), s’il se froisse rapidement ou pas, son « tombé » c’est-à-dire la façon dont il marque le mouvement, les plis, en fonction de la gravité (le poids joue aussi ici).

Tous ces détails sont expliqués plus précisément dans le livre de Rebecca.

Les matières premières

Pour faire simple, elles sont soit naturelles, soit artificielles :

  • Les matières naturelles (animales ou végétales) comme le coton, le lin ou encore la laine.
  • Les matières synthétiques comme le polyester, l’élasthane sont issues de l’industrie pétrochimique.
  • Il existe une 3ème catégorie intermédiaire que sont les matières artificielles dont la matière brute est naturelle mais qui nécessite un processus chimique pour pouvoir devenir un fil à tisser. Il s’agit notamment de la viscose (issue du bambou), du tencel.

En fonction de leur pays d’origine, des conditions dans lesquelles elles sont cultivées, les matières premières sont de plus ou moins bonnes qualité.

Pour pouvoir avoir un gage de qualité, il existe des labels et des certifications. Tous ne se valent pas évidemment et rares sont ceux qui englobent toutes les étapes de fabrication du tissu en partant de la matière première, jusqu’à votre mercerie préférée, en passant par le respect de certaines conditions de travail.

Voici les 2 plus connus et personnellement je les « utilise » comme gage de qualité :

La certification GOTS (Global organic Standard) qui est la plus contraignante puisqu’elle garantit une matière 1ère bio à 70% mais aussi des critères éthiques (droit du travail) et ce, tout au long de la chaine de fabrication. A savoir qu’une matière artificielle ou synthétique ne pourra jamais avoir ce label bio GOTS étant donné les traitements chimiques (donc polluant) utilisés.

Le label oekotex que l’on voit très fréquemment et qui est beaucoup moins contraignant: Il ne fait “que” garantir l’absence de substance nocive pour l’être humain. En gros, il garantit à l’utilisateur final qu’il ne sera pas malade en portant son vêtement. Cela ne veut pas dire que le processus de fabrication est clean, ni que des mains d’enfant n’ont pas travaillé. Ce n’est donc PAS un label bio.

Bien évidemment cela a un coût non négligeable mais qui est compensé par la durabilité de ce type de tissus.

Vous pouvez retrouver les descriptions de ces labels et bien d’autres sur le site the goodgoods.

Rebecca mentionne aussi dans un de ses articles de blog que les tissus fabriqués en Europe respectent également des normes environnementales strictes qui les rendent intéressants par rapport à des tissus lambda.

Filage et Tissage

Une fois le fil mis à disposition, il va subir différentes torsions qui vont lui conférer ses propriétés : finesse, solidité, gonflant…. la qualité du fil de départ donne la qualité du tissu final.

Les brins constituant le fil sont enroulés sur eux-mêmes pour maintenir les fibres entre elles. Les torsions varient ainsi que le nombre de brins, ce qui confère au fil ses propriétés.

Plus vous aurez des fibres longues, plus elles se maintiendront bien en place. C’est le cas de la soie qui permet d’avoir un tissu très robuste alors qu’il est très fin. C’est un gage de qualité également pour les autres matières naturelles. Et ceci est important quand on parle recyclage où les fibres sont forcément plus petites donc plus fragiles.

Une fois que le fil est disponible, on peut passer à la fabrication du tissu. Il existe 3 grandes catégories de tissus :

  • Les tissus « chaine et trame » : ce sont des tissus qui sont tissés avec un fil de chaine et un fil de trame. Classiquement, on retrouvera dans cette catégorie la popeline, la double gaze, le sergé,…
  • Les tissus « maille » : ce sont des tissus qui sont tricotés (comme le tricot aux aiguilles sauf que la maille est généralement beaucoup plus petite). On retrouvera le jersey, le molleton notamment.
  • Les intissés ou non-tissé
viscose, popeline ou batiste de coton, lin, velours, liberty,… il existe une richesse incroyable d’étoffes

En couture, on apprend qu’il faut toujours laver son tissu avant de le coudre sous peine d’avoir une mauvaise surprise à la fin. J’ai compris pourquoi : une fois le tissu terminé, il est apprêté, c’est-à-dire qu’il subit des manipulations modifiant sa tenue.  Voilà pourquoi il faut laver son tissu systématiquement avant de le couper et le coudre, afin qu’il recouvre ses propriétés d’origine (Merci Rebecca).

Afin de mémoriser mieux les tissus et leurs caractéristiques mais aussi les conseils d’entretien, il existe des solutions proposées par des créateurs/rices. Notamment I am patterns propose un organiseur couture « I am organised » (on peut voir un exemple sur le feed insta de @bloomingsewing). C’est un bon moyen de retenir et de noter ses ressentis auquel on peut coller un échantillon du tissu concerné. Plus simplement, on peut faire la même chose avec un cahier qu’on organise comme bon nous semble.

Où se fournir en tissus écoresponsables ?

La référence est Amandine Cha qui fabrique des tissus BIO (donc GOTS) en France. Je l’ai rencontrée lors du salon « lagrandemercerie » qui avait lieu tous les ans avant le confinement.

On peut retrouver ses tissus également sur d’autres merceries en ligne dont celles ci-dessous spécialisées dans les tissus bio :

  • Cousu bio propose uniquement des tissus bio. On peut télécharger leurs certificats facilement (cf labels ci-dessus). Et en plus, ils font eux-mêmes leur contre expertise sur les tisssus qu’ils vendent. Franchement chapeau, c’est en toute confiance qu’on peut acheter sur le site. C’est d’ailleurs mon site de prédilection pour fabriquer mes serviettes lavables et culottes menstruelles.
  • Filetik est également un site de vente en ligne spécialisé dans les tissus bio avec une sélections de motifs sympas, notamment pour les plus jeunes. 
  • Mars elle fabrics, qui propose uniquement des tissus bio avec un blog très bien documenté sur les textiles et les aspects environnementaux. Elle a écrit un livre sur le décryptage des tissus
  • Hysopetissu

De plus en plus de petites entreprises se lancent dans l’aventure du bio avec des concepts originaux comme : 

  • Atelier malherbe :  elle propose ses propres motifs peints à l’aquarelle sur tissu bio certifié GOTS
  • Saeta studio : une passionnée de couture qui se lance dans l’aventure de l’entreprenariat pour trouver des alternatives à la viscose notamment avec le crêpe de coton bio 
Atelier Malherbe
Saeta Studio

Je mentionnerai également d’autres merceries qui font un vrai effort de transparence :

  • Cousette dont j’aime beaucoup le site qui est très clair et agréable et où on peut faire un filtre facilement sur les tissus bio et oekotex
  • Atelier brunette qui chercher régulièrement à s’améliorer sur le sujet écoresponsable et dont le design des textiles m’ont fait craquer plus d’une fois. Même si la viscose est loin d’être une matière écoresponsable, l’effort est fait de leur côté pour s’orienter vers des procédés moins polluant tels que Lenzing – Ecovero

Et enfin, Emmaüs car oui on peut trouver de tout chez Emmaus y compris des articles de mercerie pour trois fois rien!

Fin de vie du tissu ou vêtement

A bas les chutes

En couture, quand on découpe son coupon, il reste forcément des chutes. Pour limiter ses chutes, il faut bien connaitre sa taille et avoir une bonne idée du métrage nécessaire en fonction du type de vêtement. C’est essentiel car cela permet d’optimiser le métrage (et donc le prix) de son tissu.

Au-delà de ça, ne jetez pas les chutes que ce soit d’un tissu ou d’un vêtement dont certaines parties sont encore bonnes : les grosses chutes pourront permettre la réalisation de petits projets tels que doudous, lingettes, furoshikis,… Le livre « rien ne se perd, tout se récupère » d’Anna Rose explore quelques idées inspirantes.

Les plus petites chutes pourront être collectées pour rembourrer un coussin comme celui-ci que j’ai réalisé selon un tutoriel de chouettekit:

Réparer/upcycler

Le vêtement utilisant de belles matières pourra durer plus longtemps qu’un vêtement lambda du prêt-à-porter. S’il est abîmé, de plus en plus de livres/contenus proposent des façons créatives de raccomoder/réparer. Il y a entre autres :

  • le cours artesane « repriser et raccommoder »
  • @gambettesauvage et son livre « broderie upcycling »
  • J’ai également récupéré un livre de ma grand-mère paternelle qui n’était pas très bonne couturière – la pauvre, ça ne devait pas être facile tous les jours – qui s’intitule « encyclopédie des ouvrages de dames » de Thérèse de Dillmont. C’est un vieux livre de couture, broderie, tricot, crochet …(742 pages !!) mais surtout il enseigne les méthodes de reprisage ! Ce devait être un best-seller à l’époque. Il a d’ailleurs été réédité récemment : on peut le trouver d’occasion.

A noter qu’un tissu en coton bio peut être composté !

Si votre vêtement est en bon état mais plus à la bonne taille par exemple, pensez à le donner (ou le vendre), ou mieux l’upcycler. Si vous êtes couturièr.e, une chemise d’homme peut être transformée en robe ou top de petite fille. Un linge ancien peut être utilisé pour coudre un top : par exemple sur cette blouse, je n’avais pas assez de tissu brodé, j’ai donc utilisé un ancien linge de famille pour faire les empiècements des côtés et j’ai utilisé la partie striée de ce linge pour faire le col. Ça développe la créativité!

Enfin, une autre façon de faire durer son vêtement est évidemment d’en prendre soin : bien lire les étiquettes avec les conseils d’entretien, éviter le sèche-linge, faire fuir les mites avec des huiles essentielles, aérer et ne pas laver systématiquement (le lavage use…)… Il y a bien d’autres conseils qu’on peut retrouver dans le post du 29 mai de @jemerecycle.

Penser sa garde-robe

Et enfin, pensez votre garde-robe comme un tout cohérent pour éviter une surproduction inutile. On le mentionne de plus en plus mais c’est vrai que le meilleur déchet est celui qui n’existe pas.

Mon dressing d’automne pour toute la famille

Comment faire ?

Pour ma part, je dessine à chaque semestre les modèles que je souhaite réaliser pour moi et ma famille. Je laisse la place au coup de cœur bien sûr mais ça m’évite de me disperser. 

Anne de @annedressingideal propose des associations avec des basiques qui permettent de changer de look sans investir dans une garde robe trop chargée. Ça donne des idées.

Artesane propose des cours de dessin de mode : j’ai utilisé celui intitulé « dessinez votre dressing de saison » et j’ai beaucoup progressé. J’aime beaucoup voir le rendu d’un modèle sur papier avant de le réaliser. Et ensuite ça me permet d’identifier rapidement mes patrons dans leur classeur.

Les matières recyclées : une fausse bonne idée ?

Les fibres recyclées – notamment de polyester recyclé – apparaissent de plus en plus dans la composition des tissus mais est-ce vraiment aussi écologique que cela parait ?

Réponse dans la newsletter de « une mode meilleure by Cholé Cohen » du 4 novembre : Pas forcément car d’une part, beaucoup de marques s’en servent comme argument « green ». Or cela ne supprime pas la problématique de la création de microparticules plastiques qu’on va retrouver dans les eaux usées à chaque lavage et qui sont devenues une pollution très problématique pour les océans. Mais surtout la fin de vie de ce vêtement n’est pas vertueuse: on ne sait pas vraiment le recycler, il sera alors brûlé s’il est en trop mauvais état.

Conclusion

Que vous soyez couturièr.e ou pas, le questionnement autour des étoffes qui constituent un de nos besoins primaires – celui de se vêtir – est important, surtout aujourd’hui où le prix des matières premières s’envolent du fait de la crise covid, où les ressources s’épuisent, et les pollutions des sols engendrent de grosses problématiques sociales et environnementales. 

Quand vous commandez en ligne, n’hésitez pas à commander des échantillons de tissus pour éviter les mauvaises surprises. Faites votre propre expérience en arpentant les merceries et en touchant, palpant ! Le salon CSF (Création et Savoir Faire) qui a lieu une fois par an en novembre est l’endroit idéal pour se faire la main ! et c’est l’occasion de discuter avec des entrepreneur.es passionné.es.

Que ce soit pour un vêtement ou un tissu, regardez bien les caractéristiques/descriptifs proposés par les marques/merceries ou les étiquettes des vêtements. Le guide de Rebecca peut vous y aider. La transparence affichée en ligne est souvent gage de qualité. 

Si vous êtes intéressé.e par la démarche environnementale, regardez si des labels/certifications sont proposés. Dans certaines merceries en ligne, vous pouvez faire un filtre sur les tissus ayant ces caractéristiques « reach », « BIO », « GOTS », « oekotex »… entre autres. Aujourd’hui, un gros effort de design a été fait sur les tissus labellisés et on peut vraiment se faire plaisir avec un beau tissu éco-responsable. 

Pour les vêtements déjà tout prêts, de plus en plus de boutiques en ligne proposent des marques engagées, ainsi que des vêtements d’occasion. Céline Seris propose également une liste de références notamment via son moteur de recherche « marqu’iz » où elle analyse les marques en fonction de critères écoresponsables. The goodgoods le propose également sur son site.

Je suis couturière depuis longtemps. J’essaie d’adopter à présent des achats plus raisonnés (et ce n’est pas toujours facile!) notamment en supprimant au max les matières issues de l’industrie pétrochimique et a minima en ayant un label oekotex. Je prends le temps de réfléchir aussi. Si l’envie/le besoin perdure plusieurs jours, c’est bon signe. C’est un bon moyen de limiter les achats en tous cas. 

On pourrait en dire tellement plus sur le sujet. Je m’arrête là mais il y aura sûrement une suite !


RESSOURCES 

Livres

  • Guide pratique des tissus (chez mango editions) de Rebecca Deraek: vous retrouverez de nombreux détails et explications pédagogiques. Un vrai plaisir à lire pour des passionné.es de couture
  • Mon dressing heureux (chez Hachette) de Céline Seris qui reprend certaines info bien utiles aussi sur les matières 1ère, leur impact écologique permettant de bien mettre en perspective tout l’écosystème autour de la mode. C’est livre très complet que je recommande et je ferai surement un article sur le sujet prochainement !
  • Guide « la face cachée des étiquettes » proposé par sloweare – qui me semble bien intéressant et que je vais commander pour Noël

Film 

Arte : les dessous de la mode à bas prix

Il y en a d’autres mais celui-ci est assez court et particulièrement marquant

Instagram

  • @mars_elle_fabrics : que ce soit sur son blog ou sur insta, on a toujours des infos pertinentes sur les étoffes
  • @nouveaumodele.podcast : le compte insta du podcast du même nom de Chloé Cohen dédié à une mode meilleure
  • @thegoodgoods : 1er média dédié à la mode textile éthique 
  • @annedressingideal propose des looks intemporels et modernes en mixant des pièces classiques (et souvent éthiques) de son vestiaire

Sites internet

  • Artesane propose un cours sur les tissus « secrets textiles » pour en savoir plus en format vidéo
  • Sur son blog, Rebecca Deraeck décrypte également quelques labels dans le détail mais surtout explique la nécessité de ces labels et offre un mémento très pratique pour retenir les grandes lignes. 
  • The goodgoods : la suite du compte insta dédié à la mode textile éthique
  • Sloweare propose des articles autour de la mode responsable

Il y en a d’autres mais il ne faut pas se noyer non plus. 

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